Dimanche avait lieu la première édition du
Battle Karavel !
Le concept était le suivant : des duos composés d'un danseur professionnel et d'un de ses élèves s'affrontaient quelque soit leur style (Break, Loc
k, House,
Krump...) et sur n'importe quelle musique. La performance était au rendez-vous et le public en a pris plein les yeux !
Nous sommes allés à la rencontre des jurys pour avoir leurs avis sur ce battle pas comme les autres.
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| Jury Battle Karavel #1 ©Gilles Aguilar |
Mourad Merzouki:
"On a voulu mettre de l'originalité dans le battle, reproduire ce qu'on connait avec une cassure entre les âges ! Ça marche plutôt bien et on est sensible à la danse et à leurs propositions de manière différente et complémentaire. Les petits sont mignons et fragiles mais ils défendent bien leur place face aux plus grands !
Il faut qu'on cherche a proposer des concepts de battle différents à chaque fois sinon les gens se lassent et seuls les passionnés sont là. Avec cette édition, nous avons réussi un mélange entre les générations, il y avait à la fois des familles et des professionnels. On ne sait pas encore ce qu'on va proposer l'année prochaine mais on est heureux de cette première édition. On va essayer de chercher de nouvelles idées pour surprendre encore le spectateur.
"
Mufasa:
"Le concept m'a plu ! C'est intéressant de mélanger élèves et professeurs ! Il faudrait seulement faire attention que tout le monde respecte bien cette règle, ça sera plus facile à juger. Le développement entre l'élève et le professeur c'est très intéressant et agréable a voir ! Danser sur plusieurs styles de musique n'est pas pénalisant, c'est une ouverture d'esprit à avoir.
"
Gabin Nuissier :
"Tout est intéressant tant qu' il y a de l’envie, de l'amusement... c'est super de partager ça avec son élève, ils travaillent ensemble pour arriver à un même résultat.
Certains étaient techniques mais ils ont perdu car les musiques étaient de tout styles. C'est la DANSE qui a remporté car c'est le plus important. La beakdance est vraiment de la danse et on le voit bien avec les vainqueurs.
Le danseur hip hop doit chercher à être sur-humain. Maintenant il faut tout faire : aller au sol, remonter, prendre des risques et défier la gravité. Le dépassement de soi est très important.
J'aimerais juste ajouter qu'on peut le faire avec des petits mais il faut faire attention à la sécurité. Certains ont moins de 10 ans et tournent sur la tête, il faut laisser faire la maturité. On peut progresser à petites doses, il faut que le corps soit assez solide sinon il y a des problèmes de corps qui se développent. Il faut que le danseur fasse attention, qu'il s'étire, qu'il soit patient car il faut du temps pour arriver à une vrai évolution et une maîtrise ! Ce qui est intéressant c'est de danser longtemps
"
Bon c'est vrai que face à la quantité de choses à faire en si peu de temps, on a d'abord un peu paniqué... Mais très vite les 3 slameurs et leur équipe nous ont mis en confiance et nous avons relevé le défi.
J'ai d'abord réalisé un duo slam avec Lionel. Je n'avais jamais slammé de ma vie et j'ai du écrire ma partie. Lionel m'a aidé à l'améliorer puis nous avons lié nos deux textes portant sur le thème du "Passage en force". Pour moi ça a été un vrai challenge de slammer devant autant de monde mais j'ai adoré ça ! Pour le deuxième passage, Julien nous a demandé de danser sur son texte. Nous étions présent tous les cinq sur cette partie et avancions en dansant comme une vague, emportant le slameur avec nous dans un dernier effort. Le texte était très imagé et nous avions vraiment l'impression que ses mots guidait nos mouvements.
Enfin, pour le troisième passage, Mehdi a voulu nous faire participer à son texte en criant ou répétant certains mots ou morceaux de mots. Nous étions en cercle et nous bougions sur le rythme de ses phrases en criant. Une belle énergie et un beau moment de partage qui nous a permis de finir en beauté !
