dimanche 12 octobre 2014

Karavel : Rencontre avec Marion Motin

Hier avait lieue la première soirée de spectacles du festival Karavel. A cet occasion, trois compagnies se sont produites sur la scène de l'espace Albert Camus : La compagnie Dyptik, les Swaggers et les 7 Steps. Après avoir demandé à quelques spectateurs les questions qu'avait suscité la création des Swaggers, nous sommes allées à la rencontre de Marion Motin, chorégraphe: 

Les Swaggers "surprises" après la représentation ©Alice Alvarez

Depuis quand le groupe existe-il ?
Le groupe existe depuis 2009

Pourquoi avoir choisi le nom "Swaggers" pour la compagnie ? 
J'avais rencontré des danseurs philippins au Kenya. On avait fait un petit free-style et ils n'arrêtaient pas de m'appeler "Swagger". Je ne savais pas ce que ça voulait dire et ils m'ont expliqué. J'ai trouvé ça cool et comme toutes les filles avec qui je dansais avaient du flow on a choisit "Swaggers" comme nom de groupe. 

Depuis combien de temps travailles-tu sur ce spectacle ?
Ça fait 1 an et demi qu'on est sur ce spectacle mais pas en continue, on travaille par périodes.

Les lumières et les musiques ont eu beaucoup de succès auprès des spectateurs, comment les as tu choisies ? 
je choisi la musique et les lumières de façon assez instinctive, ce sont des envies d'avoir des images cinématographiques dont tu peux te rappeler. Il y a une corrélation entre la lumière, les musiques et la danse. La diversité de celles-ci montre aussi les différences qu’il y a entre chaque danseuse sur scène avec des personnalités très différentes.

Et pour les costumes ?
Je voulais une silhouette très couture, très graphique et très mode. Presque de super-héroïne. J'ai fait appel à Anaïs, une styliste costumière. Je lui ai dessiné quelques idées de costume et elle y a apporté sa pâte.

Quelles sont vos sources d'inspiration en danse ?
Je ne suis pas vraiment inspiré par un style de danse ou des personnes en particulier. L'inspiration vient de partout, pas forcément de la danse mais de tout ce qu'il y a autour.

Par Orégane et Alice



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